La plupart des maisons dans la petite ville historique étaient peintes en blanc. La ville s'élevait du paysage vers une colline. La rue principale, les boutiques, les ateliers et les maisons du centre ville étaient tous construits sur cette colline escarpée.
La rue principale tendait ses doigts noueux dans des rues secondaires pleines de petites chaumières, blotties les unes contre les autres, menant éventuellement à des chemins de campagne en bas de la colline, et à l'extérieur de la ville.
À côté de la ville de Sidersvale une boueuse rivière étroite courait au dessous du pont qui joignait les deux côtés de la commune. La rivière était alimentée par de nombreux petits ruisseaux qui coulaient de l'énorme lande granitique de mille kilomètres carrés qui était située à quelques kilomètres de la ville.
Quelquefois, quand le soleil brillait et quand le ciel était bleu, pendant un moment, Sidersvale avait l'air d'un endroit enviable.
Les jours comme ça, Mlle Fuller une célibataire d'âge moyen mettait des roses orange dans un vase à sa fenêtre, un signal inconscient (si on connaît la signification des fleurs) de sa disponibilité et de sa solitude. Apparemment, elle aimait juste leur couleur.
Pendant les journées chaudes de l'été, le vieux Monsieur Sanders un gangster de Londres des années 1970, qui se cachait dans cette petite ville reculée du Devon rural depuis des années, ouvrait ses fenêtres pour que tout le monde puisse entendre les disques qu'il jouait à plein volume sur sa grosse radio-cassette.
Il s'asseyait à sa porte, sans sa chemise, en exposant la peau ridée et les anciennes preuves de blessures par balle, avec une bière dans une main, et un sandwich dans l'autre. Tout le monde avait peur du vieil homme que le temps avait rendu inoffensif. Mais ils le saluaient avec un rapide bonjour et un au revoir encore plus rapide.
Mais les jours comme ça étaient peu nombreux.
Dans cette région du sud-ouest de l'Angleterre, il pleuvait tout le temps. L'hiver il pleuvait. L'été, le soleil brillait quelques jours, mais pendant la plupart de l'été, il pleuvait. Parfois, en raison de fortes pluies, la rivière Sidersvale se rompait sur ses rives, et les gens qui habitaient dans les maisons au bas de la colline étaient inondés.
Parce que le temps était habituellement si mauvais, il n'était pas logique que beaucoup de chaumières et beaucoup de maisons de ferme de cette région aient des toits de chaume. Mais de nombreuses maisons, grandes et petites en avaient un. Si on avait un toit de chaume nouveau et en bon état, c'était un symbole de statut et indiquait à tout le monde que le propriétaire de la maison était financièrement à l'aise.
Mais si vous aviez une maison avec un toit de chaume déchiré et mal entretenu, ravagé par mille tempêtes et un vent occasionnel de la force d'un ouragan, si vous aviez une maison avec une serpillière de cheveux tel un pauvre malheureux qui dort tout seul dans les rues, tout le monde savait que vous étiez fini.
Here's a list of the vocabulary used. If you are on a mobile phone use vertical and horizontal scroll bars to see the full table.
Thank you, Elizabeth, for introducing us to your novel with this opening vignette. I look forward to reading the next installment! Well done.
Ce premier chapitre de la histoire dresse une image intrigante d'un lieu avec des personnages étranges. Mon intérêt est capturé et j'ai hâte de lire le chapitre 2. Merci pour la liste de vocabulaire avec des significations - très utile!